Euh, mais non, pas de titre !

En ce début d’année, j’ai eu envie de mettre un coup de peinture à mon blog, sans en changer la forme afin de ne pas perdre les lecteurs qui ne sont pas à l’aise avec l’informatique. Donc, vous l’avez remarqué, nouvelle couleur et moins de colonnes. J’aime bien changer de temps à autre !

L’écriture, durant ces deux années, m’a aidé, sur le plan de ma guérison psychologique. Partager avec les autres, avoir des retours et des commentaires de lecteurs, briser le silence, s’engager en s’exposant, tout cela m’est bénéfique.

J’en profite pour rappeler que vous pouvez laisser un commentaire public, ou si vous ne souhaitez pas le voir apparaître sur le blog, utilisez le formulaire de contact, et nos conversations resteront privées. 

Depuis deux ans, je lis toutes les informations que je glane sur le NET, en lien avec le cancer, tous les types de cancers. Quand on sait chercher, il est facile de trouver des infos fiables. il existe de nombreux écrits en provenance d’hôpitaux, de centres de recherche, d’ouvrages. Il y a aussi de nombreux charlatans vous promettant la guérison avec des procédés plus ou moins douteux.

Le cancer n’est pas quelque chose qu’il faut cacher. Les femmes sont très actives et engagées sur ce sujet. Elles gèrent de nombreux blogs sur le cancer du sein principalement. Cancer très médiatisé, sûrement grâce à cet engagement.

Pour les hommes, c’est quasiment le désert. Dommage. Quand je me suis lancé dans la rédaction de ce blog, je n’avais pas réalisé à quel point les hommes avaient du mal à parler de leur maladie. Pour moi, cela m’a paru normal, je n’ai même pas pensé à utiliser un pseudo pour écrire, je me fiche que l’on connaisse mon identité, il n’y a rien à cacher.

Mes recherches visent à combler le manque d’information dans lequel on me laisse. Des ouvrages, témoignages, films, blogs, sites institutionnels, forums... tout ce qui peut combler ma boulimie d’information y passe. C’est aussi un moyen d’apprivoiser ma maladie...

Je vous rassure, je n’y consacre pas tout mon temps. Vivre cancer en permanence n’est pas forcement souhaitable. Cela est mon travail du matin, ensuite je passe à autre chose.

Une dizaine de jours se sont écoulés depuis ma chimio. Mon injection de décapeptyl est venue s’insérer dans ce laps de temps. J’affronte donc les effets indésirables des traitements. Intense fatigue, nausées quasi permanentes (malgré les médicaments prescrits pour lutter contre cela), œsophagite, bouffées de chaleur. Une sensation très désagréable de mal-être permanent. A cela s’ajoute une perte de poids entraînant la réintroduction de compléments alimentaires pour éviter une perte trop importante.

Cela me freine dans mes activités. Un besoin impérieux de dormir se fait sentir plusieurs fois dans la journée, et je ne peux lutter.

J’ai fini par retrouver le nom de la chimo qui m’est injectée. « Mitoxantrone », c’est un traitement du cancer de la prostate hormonorésistant. Il a été montré qu’il induisait une réponse significative dans le contrôle des douleurs et améliore la qualité de vie, prolonge le temps jusqu’à échec du traitement. Ce n’est pas un traitement curatif, mais palliatif.

La météo semble s’améliorer, je vais enfin pouvoir mettre le nez dehors. J’ai hâte de remettre « carpe diem » sur la route. Il est un peu abandonné pour l’instant, comme le blog qui lui est lié.

 J’ai prévu quelques améliorations, bricolage en perspective ! Ma seule intervention de ces derniers mois, le remplacement du rétroviseur passager, pulvérisé lors de sa rencontre avec un container de poubelles !

Dommage, je n’ai pas pensé à faire sur le blog un tuto sur le remplacement d’un rétro sur ducato. Une heure trente de travail pour faire quelques économies, mais la meilleure économie est de rester vigilant, cela va me servir de leçon!