l'humanité est touchée par ce fléau que l'on nomme cancer. Ce mot qui fait peur, mot qui tant que l'on est pas touché, nous essayons de laisser loin de nos pensées. Pourquoi ce nom, Antidote, parce qu'aujourd'hui, je fais partie, de ces hommes et de ces femmes qui réalisent tout ce que cela implique, ce bouleversement majeur de sa vie. Sa vie ... elle ne tient qu'à un fil, l'espoir que la science à les outils qui vont te sauver. Alors Antidote pour essayer pour partager, échanger, se renseigner, exorciser sa peur , espérer... l'écriture pour aider.

18 janv. 2018

Bleu




L’ascenseur nous mène au cinquième étage. Après quelques mois d’arrêt, je vais renouer avec le plaisir de la chimiothérapie. L’accueil est chaleureux, les infirmières me reconnaissent, mais derrière leurs sourires, elles doivent penser, “le cauchemar est de retour ! toujours pas de chambre implantable.”

Comme tout le monde, j’ai été élevée dans la peur de cette maladie. Au fil du temps, elle a touché des personnes plus ou moins proches. Certaines en mourant jeunes. Dans l’imaginaire collectif, le cancer, c’est la menace suprême.

Avant de rejoindre la salle de shoot, je suis passé par la case oncologue. Là, l’accueil est plutôt “frisquet”. Possible que l’intervention de ma généraliste ait déplu à ce monsieur. Il établit sa prescription sans un mot, sans explication, ni même le nom du produit.

Je me lance sur le problème de PSA. Je développe en précisant bien que l’hormonothérapie ne fonctionne plus, est-il nécessaire de continuer avec ce produit ? Qu’elles sont les alternatives ?

Réponse : “Quel est votre problème avec cette injection, vous l’avez à vie !” Point final, la discussion est close, le ton employé ne laisse pas de place au débat. Je suis dépité, et ce matin je n’ai pas l’esprit combattant, je laisse tomber.

 La menace suprême, elle charrie une telle part de fantasme qu’elle en constitue un monde à part, maintenu à distance par les bien-portants. Le cancer, il continue de nous échapper, ses causes profondes ? Elles demeurent mystérieuses. Le corps médical se protège des questions embarrassantes, particulièrement quand sont atteintes les limites de la connaissance. Le patient est souvent désorienté, sans réponse claire, difficile d’être acteur de sa maladie, vous êtes otage de la toute-puissance de la médecine et de ses représentants.

Avec le cancer, on passe brusquement de l’autre côté de la force. . . De spécialiste en spécialiste, de chimio en chimio, injections, comprimés, produits divers pour lutter contre les effets pervers du traitement... vous glissez lentement, emporté par ce tourbillon où vous n’existez que comme un numéro de dossier, tout vous échappe... on est bien peu de chose...

Me voici installé dans la salle “Pomerol”, mais le produit qui coule dans mes veines a une couleur bien singulière. D’un bleu intense ! C’est beau, j’aime cette couleur. Je me dis que je viens peut être de découvrir le secret de la noblesse, le sang bleu ! à moins que comme dans le film de James Cameron, “Avatar”, je ne me transforme en “Na' vi”... laissons faire la nature !

Si on ne guérit pas des métastases, il y a eu de réels progrès du côté des traitements. On peut vivre avec de plus en plus longtemps, et surtout avec une bonne qualité de vie. Les métastases répondent généralement bien à l’hormonothérapie.

Le problème, c’est que dans un cas sur deux environ, le patient développe une résistance et le cancer repart, c’est mon cas. D’autres traitements prennent alors le relais, comme de nouveaux anti-androgènes ou une chimiothérapie. La recherche avance, mais beaucoup de traitements sont encore en phase expérimentale.

 Mais à force de tenter d’améliorer la bougie, on va bien finir par découvrir l’ampoule !

Un monde à part que ce monde du cancer. Je continue à en découvrir les multiples facettes. Dans trois semaines, nouvelle séance de chimio. Je vais devoir attendre pour en connaître l’efficacité, ou non. Ce jour-là, je vais rencontrer un remplaçant de mon oncologue. Je compte en profiter pour revenir sur mon problème de PSA. 

Je passe le temps comme je peux. Le moral est maintenu à coup d’antidépresseur. Le soleil me manque, la période hivernale est vraiment difficile à traverser...

1 commentaire:

  1. Bien que la thérapie soit devenue plus tolérable et qu'une fois que les tables de CDF quotidiennes aient facilité l'adhésion au traitement prescrit, elle exige toujours que les patients prennent leurs médicaments régulièrement pour obtenir une suppression virale soutenue. Lorsque l'observance du traitement est inadéquate et que la réplication n'est donc pas supprimée, mais dr itua a promis et a tenu sa promesse en me disant que je partagerai son travail avec les personnes souffrant d'infertilité, d'herpès, de cancer du col de l'utérus, de cancer des os, de cancer du cerveau, de la prostate Cancer, leucémie, tumeur cérébrale, cancer du sein, cancer du sang, cancer du rein, hépatite A/B, fibrome, VIH/sida, maladie d'Alzheimer, arthrite, BPCO, diabète, inflammation du foie/rein, glaucome, cataracte, dégénérescence maculaire, Maladie cardiovasculaire, maladie pulmonaire. hypertrophie de la prostate, ostéoporose. maladie d'Alzheimer, VPH,
    Démence. Fibromyalgie, maladie de Parkinson, j'ai lu beaucoup de témoignages en ligne de Jesus McKinney,Achima Abelard et Tara Omar sur la façon dont dr itua les guérit avec sa phytothérapie. Je l'ai contacté par e-mail drituaherbalcenter@gmail.com. puis nous parlons sur WhatsApp +2348149277967 il m'a donné des instructions sur la façon de le boire pendant deux semaines puis après l'avoir bu pendant deux semaines je suis allé faire un test puis j'ai découvert que j'étais guéri du VIH et du VPH, je le remercie, je lui envoie aussi un peu d'argent pour l'appréciation, contactez ce grand médecin de fines herbes si vous êtes une personne malade.

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