l'humanité est touchée par ce fléau que l'on nomme cancer. Ce mot qui fait peur, mot qui tant que l'on est pas touché, nous essayons de laisser loin de nos pensées. Pourquoi ce nom, Antidote, parce qu'aujourd'hui, je fais partie, de ces hommes et de ces femmes qui réalisent tout ce que cela implique, ce bouleversement majeur de sa vie. Sa vie ... elle ne tient qu'à un fil, l'espoir que la science à les outils qui vont te sauver. Alors Antidote pour essayer pour partager, échanger, se renseigner, exorciser sa peur , espérer... l'écriture pour aider.

1 nov. 2017

Thérapeutique, tel est mon nouvel ami.




Dans deux jours, ma vision à court terme va s’enrichir de nouvelles données. Je vais savoir ce que tep-scan et l’IRM donnent comme éléments exploitables au chirurgien et à l’oncologue pour mettre sur pied la mission sauvetage de mon foie.

L’attente ce n’est jamais très agréable quand on vit dans le brouillard. Ces derniers jours, le temps s’est un peu contracté grâce à une modification intervenue dans ma vie, et les angoisses se sont tenues au large.

Quand on parle thérapeutique, l’on pense généralement à la médecine classique. Mais il existe bien d’autres éléments que l’on peut qualifier de thérapeutiques.

Ma compagne et moi même, nous avons décidé de défier le sort, de nous projeter dans l’avenir, voulant y croire. La maison héberge régulièrement une chienne berger shetland dont la maîtresse vit en ville. Cet animal est une boule d’amour, mais laisse un grand vide lorsqu’elle est absente. Et puis, un jour, elle retrouvera se maîtresse à temps complet.

Nous avons donc adopté un berger australien de sept ans, avec lequel j’ai bien l’intention de passer de nombreuses années de bonheur. Cela, c’est très thérapeutique ! pour lui, car il va trouver un équilibre dans une famille, évacuer ses peurs qui sont nombreuses. Pour moi, je trouve un compagnon fidèle et aimant, qui m’oblige à bouger, car il a besoin de courir. Un partage sans condition d’amour... et sportif !

Cinq jours qu’il est là, et une connivence s’est déjà installés entre nous, vu que nous vivons constamment ensemble et qu’il me suit dans tous mes déplacements, hormis ceux liés à ma santé. 

La fatigue ne m’incite pas particulièrement aux activités sportives, mais avec lui, je suis obligé de me lancer dans des marches quotidiennes. Positif pour mon corps. 

Il est déjà bien éduqué, cela facilite les choses, car nous pouvons passer directement à la case échange de sentiments. Mon moral s’en trouve renforcé. Un chien qui a été abandonné ne demande qu’une chose de l’amour, et en donne autant en retour.

Un animal, c’est des responsabilités, des contraintes, mais surtout du bonheur, de la joie, des rires. C’est un bon traitement contre la sinistrose !

Aujourd’hui, 1 novembre, c’est aussi l’arrivée du décapeptyl dans mon postérieur ! moins sympathique, et à l’efficacité en nette baisse, mais bon, il faut continuer, dixit l’oncologue.

Demain, voyage dans le tube de l’IRM, sans le chien ! avant la rencontre de l’oncologue, vendredi, pour établir la feuille de route des semaines çà venir. 

J’aborde cela avec sérénité. Le combat continu. Je raconte cela à Finwë, le chien, qui me regarde tendrement, sans vraiment comprendre, mais qu’importe, il y a quelqu’un à qui je peux tout dire, et qui gardera le moindre de mes secrets !

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