l'humanité est touchée par ce fléau que l'on nomme cancer. Ce mot qui fait peur, mot qui tant que l'on est pas touché, nous essayons de laisser loin de nos pensées. Pourquoi ce nom, Antidote, parce qu'aujourd'hui, je fais partie, de ces hommes et de ces femmes qui réalisent tout ce que cela implique, ce bouleversement majeur de sa vie. Sa vie ... elle ne tient qu'à un fil, l'espoir que la science à les outils qui vont te sauver. Alors Antidote pour essayer pour partager, échanger, se renseigner, exorciser sa peur , espérer... l'écriture pour aider.

29 mars 2016

maladie et Conscience




J'ai passé des années à étudier des sujets complexes, mais j'ai toujours préféré ignorer mon propre corps , ne pas savoir ce qui, à l’intérieur, ne tournai pas rond. Ou plutôt avoir peur de savoir. Lorsque nous avons peur de la maladie, nous passons une partie de notre vie à se tenir loin de soi, quitte à devenir étranger à soi-même. Nous habitons en permanence ce corps qui est le notre, mais nous l’avons peu exploré et écouté, quand il se rebelle, c'est un choc, mais qu'une demi-surprise. Nous y avons notre part de responsabilité.

Les sentiments que nous éprouvons quand nous sommes malades nous rendent fragiles. Nous devenons conscients de nos limites, et nous souhaitons alors une prise en charge, par un médecin et une équipe compétente. Mais ce n'est pas tout, nous avons besoin de savoir que ceux qui nous entourent sont sensibles à notre situation ,et que nous ne sommes pas seuls face à la maladie

Que font les gens atteints d’une grave maladie quand ils refusent l'idée d'une fin prématurée ? Ils reconnaissent le mal qui les affecte, et rejettent l’idée que la partie est perdue d’avance. Le score n'est pas favorable, alors la tentation d’abandonner la partie cherche à s'imposer. Mais si l'on abandonne, l’adversaire en profite, il marque des points supplémentaires et amenuise nos chances de gagner.

Pourtant, quand l'on regarde un évènement sportif, il arrive que dans les pires situations, un revirement se produise. Alors usons d'optimisme! certes en restant réaliste. Ceux qui acceptent la maladie, mais qui refusent cette condition de malades, se disent que la maladie est présente en eux, mais elle n’est pas eux ; Il préservent leurs ressources et celles-ci peuvent jouer un rôle décisif dans leur situation. Comme en sport, rester dans la partie, jusqu'au bout, ce n'est pas encore perdu! Jusqu'à la dernière minute, nous aurons des revers, mais pouvons encore marquer des points!

Ceci est plus facile à dire, qu'a faire, mais généralement l'instinct de survie est le plus fort. Je pense qu'il faut se faire confiance et se battre. J'insiste souvent sur ce point, car je pense régulièrement à ceux qui se sentent seuls devant cette maladie, il ont le soutien de leurs proches, mais aussi le soutien de ceux qui vivent la même chose et sont les mieux placés pour les comprendre.

Je souhaite transmettre par mes écrits un peu de la force qui m'anime à ceux qui en ont moins. Parler de sa maladie, échanger, se soutenir, c'est appartenir au club des vivants, ceux qui ont une grande conscience de la valeur de la vie et qui la défendent. L'actualité nous montre malheureusement que tous n'ont pas cette conscience. Donc, en parler, c'est aussi un acte de résistance face à ceux qui méprisent la vie!

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