Tous en scène!

Il est 7:45. Je suis déjà passé à la salle d'eau, saluer mes autres moi (le coloc? on s'est rien dit. Il ronfle, confortablement installé dans mes entrailles, mais nous échangerons surement quelques mots aigres doux dans la journée).

 Je me sens d'humeur badine, faut dire que cette nuit je me suis passé Led zeppelin (le III pour les connaisseurs), jess klein pour la partie blues (le bon pas celui qui fait souffrir), David gilmour avec son dernier album et pour finir linkin park, road of révolution, en live comme cela je n'étais pas tout seul à partager cette nuit culturelle! Voilà, je suis là devant mon café, ma chocolatine, mon chien qui  n'a d'yeux que pour ce que j'avale, et mon fidèle clavier pour le partage. Cet article va être bref, car il est l'heure pour moi de consulter les nouvelles du monde.

 Observer la folie de ce monde qui ne tourne plus rond. Lire les commentaires de nos hommes politiques, ceux qui s'occupent du bonheur du peuple, en débattant sur leurs réussites et leurs échecs, résumant souvent leur conception du bonheur à des certitudes chiffrées. Que pensent donc les milliers de personnes qui vivent dans la misère dans nos grandes villes et nos campagnes? Comment trouver du sens et des repères dans tout cela. Je me suis longtemps laissé emporté dans ce tourbillon. Dans ce monde si compliqué, qu' il semble impossible de trouver des solutions simples. À force de naviguer dans  ces inextricables méandres, nous sommes devenus incapables de voir l'essentiel, de trouver simplement le sens de l'existence. 

Si nous devions trouver du positif à la maladie, je dirais qu'elle nous ramène à la capacité de redécouvrir le bonheur des choses simples. Elle nous reconnecte avec l'univers, avec notre conscience. Tout change en nous, et autour de nous, tout nous invite à plus de conscience. C'est comme cela que dans l'insupportable, il est possible de retrouver force et espoir, redevenir acteur de sa vie, voire le metteur en scène...