l'humanité est touchée par ce fléau que l'on nomme cancer. Ce mot qui fait peur, mot qui tant que l'on est pas touché, nous essayons de laisser loin de nos pensées. Pourquoi ce nom, Antidote, parce qu'aujourd'hui, je fais partie, de ces hommes et de ces femmes qui réalisent tout ce que cela implique, ce bouleversement majeur de sa vie. Sa vie ... elle ne tient qu'à un fil, l'espoir que la science à les outils qui vont te sauver. Alors Antidote pour essayer pour partager, échanger, se renseigner, exorciser sa peur , espérer... l'écriture pour aider.

5 mai 2016

Pensées




lorsque le corps se sent menacé les images et des mots font leur apparition. Une sorte de tapage mental se met en place, un discours intérieur exclusivement tourné vers nos sensations, notre mal-être, amplifié par la perception de nos sens.

Si l'on se laisse envahir par ce vacarme, cela devient douloureux. Il est nécessaire d'ouvrir une fenêtre de lucidité, et de comprendre que cela nous mène à rien, car cela monopolise toute notre énergie et vous n'êtes dominés que par l'angoisse et la souffrance

Dès que vous freinez cette course folle, d'autres mots se superposent il vous est possible de prendre de la distance, et la souffrance s'apaise. Une musique plus douce prend place. Chaque fois que la conscience prend le pas sur les angoisses, je me sens plus libre et détaché. Par contre, il faut rester vigilant, car le vacarme peut reprendre à tout moment.

Aujourd'hui, je suis chevillé au présent, il s'agit d'un instant unique donc j'essaye de jouir pleinement. Il ne sert à rien de vivre dans le passé, dans ce qui n'existe plus, ressasser les mêmes séquences ne changera pas la fin. Le passé n'a pas d'avenir. Cette rupture avec le passé donne l'occasion de faire un pas de plus vers le futur.

Chaque jour, je passe un peu de temps à réfléchir, à méditer, à  devenir le meneur de jeu de ma vie. Je me consacre à ce que je fais de mieux, contempler, savourer, apprendre, transmettre, aimer, m'émerveiller ou créer  une nouvelle musique qui m'apaise. Tenir à l'écart la souffrance, et m'ouvrir aux sensations. De cette manière la vie continue à onduler dans mon esprit

La maladie, c'est toute une expérience à vivre.  Patience et tolérance sont indispensables et surtout l'obligation de trouver progressivement un nouveau mode de vie,  plus paisible, faire un  réajustement  de sa vie.
Les humains, ils créent, travaillent, sont occupés de leur naissance à leur mort et n’ont jamais de répit. Ils construisent, visent plus haut, travaillent plus dur. Mais, que leur reste-t-il à la fin de leur existence ?

Ce court article aura assouvi ma passion des mots, et vise à apaiser la lourdeur de mes maux. Il est aussi fait pour que, vous, le lecteur, se pose des questions, ne soit pas passif devant les mots et réagisse. Je vous invite à réfléchir sur votre propre vision de la vie, sur ce que les humains en font, et à interagir avec cet article.

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